William Turner. Une bonne peinture peut-elle être pittoresque ?

Une bonne peinture peut-elle être pittoresque ?


William Turner, commentaire de Daniel Arasse
Daniel Arasse, dans son très bel ouvrage sur « Le détail » en peinture aborde le débat qui eut lieu au début du XIX siècle sur le thème du sujet en peinture avec pour toile de fond la bataille entre les classiques, la peinture académique et les modernes.
Il reprend certains textes de Signac à propos de William Turner. Où Signac condamne le souci du détail vériste comme relevant du pittoresque, de l’anecdotique au nom du « pictural », c’est à dire ce qui est proprement plastique et qui appartient au seul champ de la peinture. Pour étayer sa thèse Signac prend pour exemple deux toiles de William Turner.
L’une comme exemple du pittoresque qui accumule inutilement les détails en mettant en danger le « pictural » : « Norham Castle on the Tweed », 1798. Tate Gallery.
Auteur : Thierry Grizard