Les Tanagras, sensualité et délicatesse helléniques
Richard Serra, Hiroshi Sugimoto et Joe
Diogo Pimentão, sculpter le geste du dessin
La belle et audacieuse Frileuse de Jean-Antoine Houdon
Antony Gormley et l’anthropocène
Antony Gormley une sculpture est un évènement
Mark Manders, Self-portrait as a building
Lucy Glendinning Feather Childs
Berlinde de Bruyckere, sculpture de l’angoisse
Richard Taurigny, un nouveau Benvenuto Cellini
César, radical et sensuel
Duane Hanson et l'hyperréalisme
Lionel Sabatté poussière et territoires
Isaac Cordal Le monde est une scène
Ron Mueck et Sam Jinks dialoguent avec l'histoire de l'art
Ron Mueck, Sam Jinks permanences historiques et différences
Ron Mueck
© Ron Mueck, « Youth », 2009 | Le Caravage, « L’incrédulité de Saint Thomas », 1601/1602.
Doit-on voir des similitudes ou le fruit du hasard dans les rappels historiques de ces quelques œuvres de Ron Mueck et Sam Jinks ?
Quand on sait que la sculpture pratiquée par Mueck exige un temps terriblement long d’exécution il est évidemment impossible d’imaginer que ces similitudes soient fortuites. D’autant plus que l’artiste australien a revendiqué ouvertement certaines filiations ou références, notamment concernant « L’Incrédulité de Saint Thomas » du Caravage et la version qu’il en donne avec « Youth » (voir notre article dédié à l’analyse de cette sculpture ici).
Monika Grzymala déssiner en trois dimensions
Antony Gormley à la galerie Xavier Hufkens
Julien Salaud, hybridation et indétermination
David Altmejd, L’Air, galerie Xavier Hufkens
Le baroque espagnol et les sculptures sur bois de Pedro de Mena
Ron Mueck et le Caravage. L'incrédulité de Saint Thomas
Youth (Ron Mueck) et l’incrédulité de Saint Thomas (Le caravage)
Ron Mueck dans son œuvre « Youth » représentant un jeune afro-américain stupéfié par la découverte de sa blessure fait implicitement référence au tableau du Caravage mettant en scène la stupéfaction de saint Thomas face à la résurrection du Christ.
Le jeu des références
Ron Mueck est coutumier du fait, et joue souvent de références picturales religieuses. Parfois cette évocation des grands sujets, de la peinture renaissante en particulier, prend un tour parfaitement ironique et désabusé. C’est le cas dans l’œuvre représentant un quinquagénaire se prélassant sur matelas pneumatique et adoptant la position d’un crucifié que Ron Mueck prend un malin plaisir à épingler au mur, tel un bibelot dérisoire.
David Altmejd. Artiste de l'entropie
Hyperrealisme en sculpture, de George Segal à Ron Mueck
Antony Gormley sculpture contemporaine et corps abstraits
Antony Gormley et Les « corps abstraits »
« Ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que nous avons un corps et une conscience. Ce terrain commun de l’incarnation est le point de départ du véhicule de mon art. Nous avons tous un corps, c’est la condition matérielle pour être un humain. »
Gormley.
Antony Gormley et le retour de la statuaire
Antony Gormley est un des acteurs majeurs du retour à la statuaire. En effet l’artiste s’oppose à toute représentation et toute narration tout en voulant parler et donc « figurer » l’Homme, ou plutôt le corps humain. Pourtant, les corps sculptés de Gormley figurent l’Homme sans sexe, rarement ou tout du moins pas représenté comme le signe d’un genre mais plutôt comme une des fonctions du corps. Ces corps abstraits sont aussi sans visage ni action.