Misia Sert et Vuillard, égérie et amour contrarié à la Belle Epoque
John Currin, provocations, citations et Grotesque postmoderniste
Leonora Carrington, de Max Ernst au Mexique, une épopée surréaliste
Katinka Lampe ou le portrait des apparences croisées
Pierre Bonnard et le japonisme
5 fascinants portraits ou autoportraits de femmes
Oskar Kokoschka et la poupée d'Alma Mahler ou l'amour fou
Sylvie Selig, contes horrifiques et récitatifs picturaux !
Marthe Bonnard ou Marthe de Méligny, qui êtes-vous ?
Sean Landers et le récit pictural de soi
Anna Weyant et les loups de l'art market
Philippe Cognée et la décrépitude
Gerhard Richter, monographie et atlas
L’Atlas de Gerhard Richter constitue une immense galaxie d’images prélevées dans la Presse, parmi des photographies anodines ou des clichés personnels que l’artiste allemand a construit au fil du temps. C’est à la fois une encyclopédie du non-art et le lieu du motif qui a servi de « modèle » aux « photo painting ».
Le Greco au Grand Palais, transfigurations picturales !
Rétrospective Le Greco au musée du Grand Palais
Δομήνικος Θεοτοκόπουλος (Ελ Γκρέκο), Domínikos Theotokópoulos.
Tombé dans l’oubli durant des siècles, le Greco fut l’un des plus singuliers, sinon le plus singulier des artistes de la Renaissance tardive, s’inscrivant dans une tendance maniériste aussi bien par l’originalité de sa mise en scène que par la facture de ses tableaux. Ce peintre que l’on voit « extravagant » pour son époque, un « génie discordant » redécouvert par Théophile Gauthier lors de son voyage en Espagne (1840), et ensuite par Maurice Barrès (1911), fascine toujours à travers son monde pictural, dès sa première présentation au musée du Prado (1902), et jusqu’à présent, comme en témoigne la dernière exposition organisée au Grand Palais (du 16 octobre 2019 au 10 février 2020).
Lavinia Fontana, une femme peintre au 16° siècle
Frantisek Kupka, la Baigneuse
Piet Mondrian, un grand peintre figuratif
Apolonia Sokol, peindre l'intime et la tribu
Anselm Kiefer au couvent de La Tourette
Serban Savu le social réalisme poétique
Luc Tuymans, peinture et soustraction
Farah Atassi, les ornements entropiques
Claire Tabouret et la Femme qui pleure
David Lefebvre le néo réalisme 2.0
François Malingrëy, un nouveau réalisme ?
Claire Tabouret portrait de groupe en altérité
Jenny Saville, du corps féminin à l’origine du monde
Rinus Van de Velde l’écriture figurative
Muriel Rodolosse, peindre en transparence
Adrian Ghenie Jungles in Paris
Adrian Ghenie. La texture des monstres
Gerhard Richter, série vénitienne
Pop Art et Minimalisme
Gerhard Richter, bien que tributaire du minimalisme et du Pop Art, n’a jamais fait du centre de son travail un décodage des signes à l’avenant du Pop Art qui ne représente pas mais décrypte, hybride, déracine, les codes de la société consumériste. C’est encore plus vrai des post Pop Art qui collent, mixent ou commentent, voire illustrent dans les cas les plus désespérés, notamment dans le registre de la peinture figurative (Bad Painting, Figuration Libre, Figuration Narrative, Trans-avangardia, et nombre de jeunes peintres contemporains).
Aurore Pallet, les obscurs boréals
Markus Akesson les apostrophes surréelles
Jean-Baptiste Boyer, la satire du néo-réalisme
Marion Bataillard, le mental et le physique
Jeremy Liron les géométries venteuses
Leonard de Vinci, Salvator Mundi
Marlene Dumas le fardeau de l'image
Michaël Borremans Sixteen Dances & Fire from the Sun
Lionel Sabatté poussière et territoires
Anders Zorn la lumière des sensations
Peter Martensen ravages et histoire
Max Beckmann l'Enfer des oiseaux
Karel appel, un humaniste barbare
Vilhelm Hammershøi peintre du silence
Michaël Borremans The Banana est un nœud
Robert Longo ombre et lumière
Robert Longo un artiste ambiguë
Robert Longo (né à Brooklyn en 1953) est un artiste équivoque. On ne sait pas si il faut le considérer comme un énième avatar de l’hyperréalisme dans ce qu’il a notamment de plus superficiel, voire kitsch ou même purement commercial ou un authentique artiste au prise avec une autre lecture du réel.
On peut supposer que la réponse est complexe, qu’il n’y a pas de solution univoque.
Eva Nielsen la surface du réel
Anselm Kiefer et Rodin confrontation
Michael Borremans et Zurbaran, une vanité énigmatique !
Gerhard Richter, Eisberg, un tableau magistral du peintre allemand
Eisberg ou du photo réalisme
© Gerhard Richter. Atlas.
Gerhard Richter est chez Sotheby’s. En effet, Sotheby’s London mettra en vente le 8 mars 2017 une des trois toiles du travail de l’artiste ayant pour motif le Groenland. Ces pièces sont inspirées de photographies prises lors d’un voyage effectué en 1972. On peut voir d’ailleurs ces prises de vue dans « Atlas » l’inventaire en ligne du travail de l’artiste, (Planche d’Atlas: 359). Gerhard Richter a repris ces clichés à la suite de son divorce avec Ema en 1980 dans sa manière photo-réaliste mais avec un pathos et un esprit assez différent des séries similaires comme celle consacrée par exemple à Ulrike Meinhof. Il confie lui même que ces paysages furent une forme de catharsis. «Ce projet était… une excuse pour m’échapper… Mon problème de mariage était à son comble. Aller dans la glace, c’était comme trouver un lieu où se sentir en sécurité, un lieu où il n’y avait pas de vie, seulement de la glace» – Gerhard Richter.
Marlene Dumas, Figure et figures
Farah Atassi entropie décorative
Katinka Lampe, le portrait comme icône
Alberola, mots et peinture
Quistrebert ou les signes de la peinture
Rétrospective Anselm Kiefer au Centre Pompidou
Michael Borremans, Girl with duck
La peinture figurative a-t’elle encore un motif !
Ronan Barrot peindre l'espace de la toile
Lee Price, les selfies hyper réels de la junk food
Lee Price, la compulsion mise en scène
Lee Price : « I’m painting about compulsive activity. »
Lee Price est une artiste peintre américaine qui à travers des autoportraits hyperréalistes tente, dans une série entamée depuis plus de 7 ans, de représenter le rapport qu’on les femmes occidentales à la nourriture. Mais pas seulement, Lee Price dit vouloir aussi rendre compte de la compulsion en général, de ce besoin de se rassurer, de fuir en sachant que c’est une échappatoire promise à l’échec.
Hyperrealisme et photo-réalisme en peinture
Marion Davout. La matérialité du temps
Michael Borremans. La peinture serait-elle une mise en scène ?
William Turner. Une bonne peinture peut-elle être pittoresque ?
Gerhard Richter, les flous de l'hyperréalisme
Gerhard Richter. Photo réalisme et hyperréalisme
Gerhard Richter dans ses « peintures photographiques » procède par dénégation du procédé qu’il emploie, à savoir la « manière » hyperréaliste.L’étrangeté de l’hyperréalisme de Richter est donc qu’il ne l’est pas.
© Gerhard Richter. Wermeer de Delft.
Retranscription ou exploration du visible ?
Gerhard Richter ne retranscrit pas le réel, il l’explore. Ou plutôt il questionne l’image du visible. Ou encore il interroge dans une délectation virtuose le statut même de la représentation. Il part d’une photographie banale, il retranscrit son absence de qualité visuelle et dans le même temps surcharge l’imitation d’effets de glacis qui floutent l’image, de touches d’une finesse incroyables pour bien marquer le passage d’un médium à l’autre.
Gerhard Richter et la photographie
Gerhard Richter : Aussi vrai qu’une photo !
Gerhard Richter n’est pas hyperréaliste
Gerhard Richter en se soumettant à la reproduction d’une photographie quelconque prétend se libérer de la subjectivité du motif pour ne se consacrer alors qu’à peindre. Cette confrontation entre la reproduction mécanique et la reproduction picturale soulève de nombreuses ambigüités qui éclairent en creux la spécificité de la photographie. En cultivant la perte d’aura de l’oeuvre d’art c’est à dire « l’unique apparition d’un lointain si proche soit-il » (Walter Benjamin) Gerhard Richter ne souhaite pas conformément à l’esthétique de l’art moderne et contemporain (cf. Marshall Mc Luhan, Herbert Marcuse, Clement Greenberg, etc.) la disparition de l’œuvre d’art mais bien au contraire son existence autonome. Pour évacuer le sujet et son signifié il s’astreint à un exercice de reproductibilité, dans ce cas de figure, de photographies « sans qualité ». Mais, Richter n’est jamais dépourvu d’ironie, il introduit fréquemment le doute, les équivoques.