Sean Landers et le récit pictural de soi
La belle et audacieuse Frileuse de Jean-Antoine Houdon
Anselm Kiefer au couvent de La Tourette
Jeremy Liron les géométries venteuses
Anders Zorn la lumière des sensations
Dragon, entre le réel le sacré et la malédiction
Duane Hanson et l'hyperréalisme
Michaël Borremans Sixteen Dances & Fire from the Sun
Rétrospective Anselm Kiefer au Centre Pompidou
Ronan Barrot peindre l'espace de la toile
Lee Price, les selfies hyper réels de la junk food
Lee Price, la compulsion mise en scène
Lee Price : « I’m painting about compulsive activity. »
Lee Price est une artiste peintre américaine qui à travers des autoportraits hyperréalistes tente, dans une série entamée depuis plus de 7 ans, de représenter le rapport qu’on les femmes occidentales à la nourriture. Mais pas seulement, Lee Price dit vouloir aussi rendre compte de la compulsion en général, de ce besoin de se rassurer, de fuir en sachant que c’est une échappatoire promise à l’échec.
Hyperrealisme et photo-réalisme en peinture
Marion Davout. La matérialité du temps
Michael Borremans. La peinture serait-elle une mise en scène ?
Gerhard Richter, les flous de l'hyperréalisme
Gerhard Richter. Photo réalisme et hyperréalisme
Gerhard Richter dans ses « peintures photographiques » procède par dénégation du procédé qu’il emploie, à savoir la « manière » hyperréaliste.L’étrangeté de l’hyperréalisme de Richter est donc qu’il ne l’est pas.
© Gerhard Richter. Wermeer de Delft.
Retranscription ou exploration du visible ?
Gerhard Richter ne retranscrit pas le réel, il l’explore. Ou plutôt il questionne l’image du visible. Ou encore il interroge dans une délectation virtuose le statut même de la représentation. Il part d’une photographie banale, il retranscrit son absence de qualité visuelle et dans le même temps surcharge l’imitation d’effets de glacis qui floutent l’image, de touches d’une finesse incroyables pour bien marquer le passage d’un médium à l’autre.
Gerhard Richter et la photographie
Gerhard Richter : Aussi vrai qu’une photo !
Gerhard Richter n’est pas hyperréaliste
Gerhard Richter en se soumettant à la reproduction d’une photographie quelconque prétend se libérer de la subjectivité du motif pour ne se consacrer alors qu’à peindre. Cette confrontation entre la reproduction mécanique et la reproduction picturale soulève de nombreuses ambigüités qui éclairent en creux la spécificité de la photographie. En cultivant la perte d’aura de l’oeuvre d’art c’est à dire « l’unique apparition d’un lointain si proche soit-il » (Walter Benjamin) Gerhard Richter ne souhaite pas conformément à l’esthétique de l’art moderne et contemporain (cf. Marshall Mc Luhan, Herbert Marcuse, Clement Greenberg, etc.) la disparition de l’œuvre d’art mais bien au contraire son existence autonome. Pour évacuer le sujet et son signifié il s’astreint à un exercice de reproductibilité, dans ce cas de figure, de photographies « sans qualité ». Mais, Richter n’est jamais dépourvu d’ironie, il introduit fréquemment le doute, les équivoques.