Le sourire dans les arts visuels
Peinture et langage dans l'art contemporain
Digressions sur la prolixité de la peinture
Peinture et langage: le référent et les références
Un tableau nous parle, oui nous parle, et de bien des manières.
Les signes les plus superficiels que nous communique le tableau c’est ce que Barthes appelait concernant la photographie: le « studium ». C’est-à-dire ce que dit l’œuvre à travers notre culture et donc l’histoire de la peinture, et plus largement les arts visuels. On reconnait tel style, tel héritage. Au delà on pourrait aussi en évoquant Bourdieu parler d’identification de classe, etc.
Photographie et paysages photographiques
Candida Höfer ou l’œil du Cyclope
Candida Höfer, de la distance aux détails
« C’est la vision du Cyclope, non celle de l’homme que donne la caméra » — Pierre Francastel, Peinture et Société.
Candida Höfer est une des chefs de file de la Photographie Objective allemande. Sa démarche se différencie des autres plasticiens photographes attachés à ce mouvement (Thomas Ruff, Thomas Struth, Andreas Gursky, Thomas Demand ou Axel Hütte) par une approche fidèle à la tradition photographique. Elle utilise, en effet, une chambre grand format argentique, en pose longue, sans adjonction d’éclairement autre que la lumière naturelle ou celle dont elle dispose sur le lieu. La technique utilisée ne suffit évidemment pas à rendre compte de l’originalité de son travail, ce point a néanmoins son importance en regard des artifices utilisés par les autres tenants de la Photographie Objective. La spécificité de l’appréhension du réel propre à Candida Höfer réside avant tout dans le paradoxe d’une saisie extrêmement méthodique et rigoureuse procurant à l’image rendue un aspect analytique et distanciée et, dans le même temps, une profusion étourdissante de détails, confinant souvent au baroque.
Les femmes, les muses et la photographie
La belle et audacieuse Frileuse de Jean-Antoine Houdon
Le Bauhaus – de quoi s’agit-il, au juste ?
Catherine Balet, les images incertaines
Guillaume Hebert paysages et Updated Landscape
Thomas Demand, de l'architecture des images
Thomas Struth ou la photographie de la banalité
Thomas Struth, Habitus et chaos
Thomas Struth, (né en 1954), est un photographe allemand ancien élève de Gerhard Richter puis de Bernd et Hilla Becher.
Thomas Struth et l’Ecole de Düsseldorf
Le travail de Thomas Struth est très marqué par sa formation initiale. De Gerhard Richter il retient, dans la droite ligne du minimalisme et de l’art conceptuel, la volonté de se déprendre de toute subjectivité, en tentant de maintenir une approche analytique du sujet compris comme un objet formel du médium utilisé. Le référent est d’une certaine manière détaché du réel et absorbé et « digéré » par le « milieu » du moyen de représentation.
Dragon, entre le réel le sacré et la malédiction
Andreas Gursky le vertige du réel
Andres Serrano photographe et moraliste
Wolfgang Tillmans la photographie iconoclaste
Thomas Ruff. L’image photographique ne serait elle qu’un beau simulacre ?
Thomas Ruff ou de l’impossibilité d’enregistrer la « réalité réelle »
Thomas Ruff (né en 1958), a été l’élève de Bernd et Hilla Becher. Il a adopté de ses professeurs illustres la frontalité de la photographie et l’aspect « objectif ». Bernd et Hilla Becher sont des tenant de « la nouvelle objectivité » héritée du Bahaus, dont Laszlo Moholy Nagy est l’illustre représentant. Ce dernier pensait que l’appareil photographique serait susceptible de donner une vision objective et sans affect de la réalité.