Duane Hanson et l'hyperréalisme
Robert Longo ombre et lumière
Robert Longo un artiste ambiguë
Robert Longo (né à Brooklyn en 1953) est un artiste équivoque. On ne sait pas si il faut le considérer comme un énième avatar de l’hyperréalisme dans ce qu’il a notamment de plus superficiel, voire kitsch ou même purement commercial ou un authentique artiste au prise avec une autre lecture du réel.
On peut supposer que la réponse est complexe, qu’il n’y a pas de solution univoque.
Ron Mueck et Sam Jinks dialoguent avec l'histoire de l'art
Ron Mueck, Sam Jinks permanences historiques et différences
Ron Mueck
© Ron Mueck, « Youth », 2009 | Le Caravage, « L’incrédulité de Saint Thomas », 1601/1602.
Doit-on voir des similitudes ou le fruit du hasard dans les rappels historiques de ces quelques œuvres de Ron Mueck et Sam Jinks ?
Quand on sait que la sculpture pratiquée par Mueck exige un temps terriblement long d’exécution il est évidemment impossible d’imaginer que ces similitudes soient fortuites. D’autant plus que l’artiste australien a revendiqué ouvertement certaines filiations ou références, notamment concernant « L’Incrédulité de Saint Thomas » du Caravage et la version qu’il en donne avec « Youth » (voir notre article dédié à l’analyse de cette sculpture ici).
Lee Price, les selfies hyper réels de la junk food
Lee Price, la compulsion mise en scène
Lee Price : « I’m painting about compulsive activity. »
Lee Price est une artiste peintre américaine qui à travers des autoportraits hyperréalistes tente, dans une série entamée depuis plus de 7 ans, de représenter le rapport qu’on les femmes occidentales à la nourriture. Mais pas seulement, Lee Price dit vouloir aussi rendre compte de la compulsion en général, de ce besoin de se rassurer, de fuir en sachant que c’est une échappatoire promise à l’échec.
Hyperrealisme et photo-réalisme en peinture
Ron Mueck et le Caravage. L'incrédulité de Saint Thomas
Youth (Ron Mueck) et l’incrédulité de Saint Thomas (Le caravage)
Ron Mueck dans son œuvre « Youth » représentant un jeune afro-américain stupéfié par la découverte de sa blessure fait implicitement référence au tableau du Caravage mettant en scène la stupéfaction de saint Thomas face à la résurrection du Christ.
Le jeu des références
Ron Mueck est coutumier du fait, et joue souvent de références picturales religieuses. Parfois cette évocation des grands sujets, de la peinture renaissante en particulier, prend un tour parfaitement ironique et désabusé. C’est le cas dans l’œuvre représentant un quinquagénaire se prélassant sur matelas pneumatique et adoptant la position d’un crucifié que Ron Mueck prend un malin plaisir à épingler au mur, tel un bibelot dérisoire.