La Staged Photography, reconstruction du réel et sub-version
Gregory Crewdson, photographe de l’inquiétante étrangeté
Oskar Kokoschka et la poupée d'Alma Mahler ou l'amour fou
La Nouvelle Vision, des années 20 & 30
Mina Loy, délicatesse et force à travers la photographie
Irving Penn, photographe de nus hors normes
Tina Modotti, transfuge de classe et photographe militante
Sylvie Selig, biographie & galeries
Sylvie Selig, contes horrifiques et récitatifs picturaux !
Juergen Teller est-il vraiment un électron libre ?
Deborah Turbeville, une nouvelle esthétique de la mode
Sophy Rickett, Pissing Women, inversion et subversion
Marthe Bonnard ou Marthe de Méligny, qui êtes-vous ?
Sean Landers et le récit pictural de soi
Anna Weyant et les loups de l'art market
Saul Leiter, une photographie sensitive et picturale
Art et perception dans l'art contemporain
Nature et perception dans l’art
Réplique de la grotte de Lascaud.
Une grande particularité de l’art moderne est d’avoir, sous la poussée des avant-gardes, ouvert le champ artistique au-delà de la représentation, de l’imitation et du champ de l’objet artistique. L’art – tout du moins la peinture et la sculpture – a fini par dépasser son propre cadre pour tenter d’interagir avec le “regardeur” en sollicitant son champ perceptif, qu’il s’agisse du regard comme du toucher, ou de la notion d’espace et de temps. Ce n’est évidemment pas une idée complètement inconnue des formes d’expressions antérieures puisque le théâtre, l’architecture, et plus proches de nous, les problématiques soulevées par “l’œuvre d’art totale” (Wagner) mais aussi les impressionnistes, avaient déjà abordé ce sujet. On assiste néanmoins à un retour de la Nature, de la relation de l’homme à cette dernière, souvent pour remettre en cause nos grilles de lecture ou encore dans un va-et-vient ironique ou désenchanté de l’artificiel au naturel, comme dans le cas de Giuseppe Penone. D’autres artistes comme Marie Luce Nadal ou Theo Jansen s’évertuent à isoler les éléments à travers des mécanismes ouvertement minimalistes. Henrique Oliveira, au travail fascinant, réintroduit la puissance débordante d’une nature déracinée à travers des installations qui peuplent les espaces de racines et autres branches et troncs d’arbres factices…
Egéries de Marthe Bonnard, Vera Broïdo à Dina Vierny
Le sourire dans les arts visuels
Peinture et langage dans l'art contemporain
Digressions sur la prolixité de la peinture
Peinture et langage: le référent et les références
Un tableau nous parle, oui nous parle, et de bien des manières.
Les signes les plus superficiels que nous communique le tableau c’est ce que Barthes appelait concernant la photographie: le « studium ». C’est-à-dire ce que dit l’œuvre à travers notre culture et donc l’histoire de la peinture, et plus largement les arts visuels. On reconnait tel style, tel héritage. Au delà on pourrait aussi en évoquant Bourdieu parler d’identification de classe, etc.